Le Groupement des Autorités Responsables de Transport fait 70 propositions principalement sur les transports en commun et la mobilité douce.
Les trois jours d’événements “Transports publics 2018” ont été l’occasion pour l’association de se prononcer en faveur d’un usage accru du vélo dont la part modale n’est que de 3% dans notre pays, loin de la moyenne européenne qui s’élève à 13%.
Lors de la Journée du transport public 2018,
le GART représenté par son président, Louis Nègre, a insisté sur le rôle prépondérant que doivent occuper les modes actifs dans la chaîne de mobilité : « La pratique de la marche à pied et du vélo sont complémentaires et incontournables pour parvenir à des pratiques de mobilité plus durables pour nos concitoyens. » … une grande majorité d’autorités organisatrices instituent désormais des politiques encourageant les pratiques intermodales, associant par exemple le vélo et les transports collectifs. »
Parmi ces modes de déplacement, le vélo possède un fort potentiel de développement. Par ailleurs, le vélo présente un réel attrait en milieu urbain. Sur les distances de quelques kilomètres, le vélo est le moyen de déplacement idéal en ville par sa rapidité, sa facilité de stationner et ses effets bénéfiques sur la santé et l’environnement : 50% de nos déplacements font moins de 3 kilomètres, et jusqu’à une distance de 4 kilomètres, le vélo s’avère plus rapide que l’automobile de porte à porte.
Le GART travaille continuellement sur la place du vélo dans la chaîne de déplacements aux côtés de ses adhérents et de ses partenaires. Les travaux réalisés sur ce sujet – L’étude Les pratiques d’intermodalité vélo/transports collectifs & La brochure Le code de la rue – dressent un état des lieux et mettent en exergue des bonnes pratiques en la matière.