Et si le vélo était un des remèdes à bon nombre de nos maux : problèmes de santé liés à la sédentarité, précarité, isolement et perte de lien social, pollution urbaine, bruit, problème de stationnement, et raréfaction de l’énergie … . Simple ? À condition de se donner les moyens de rendre attractif ce mode de déplacement. C’est le but du collectif « ma ville à vélo » qui s’est créé en février 2014 pour interpeller les décideurs sur les actions à mener pour faire une place réelle au vélo, en toute sécurité.
Sortir du vélo loisir. Le vélo mérite plus qu’un cantonnement au dimanche matin sur la voie verte. C’est certes très agréable, mais il doit aussi être considéré comme un moyen de transport à part entière, pour aller au travail, faire ses courses, se rendre chez des amis … Le collectif « Ma Ville à Vélo », a permis de regrouper des usagers du vélo désireux d’améliorer les conditions de circulation dans l’agglomération, en termes de sécurité, de cohérence et de couverture du réseau cyclable. Depuis le samedi 29 novembre 2014, le collectif a été transformé en association, pour une meilleure représentation et pour s’inscrire dans la durée.
Tous les deuxièmes samedis du mois, une rando cyclo est organisée au départ de l’Hôtel de Ville de Mézières, à 10h30. L’objectif : se faire connaître et repérer les « points noirs » de la circulation à vélo. À plus long terme, l’association vise à obtenir de vrais aménagements, faire connaître le code de la route qui s’applique en milieu urbain (le code de la rue), renforcer la signalisation et les règles de sécurité, généralisation le double sens cyclable dans les zones de circulation apaisées (zones 30, zones de rencontre, zones piétonnes). L’ALE est partenaire du collectif et apporte son soutien à la démarche.
Quand rouler à bicyclette devient un acte civique. Ce mode de déplacement entraîne un bénéfice individuel et collectif : il est bon pour la santé notamment par la prévention des risques cardiovasculaires, de l’obésité, de la morbidité et la mortalité liées à la pollution atmosphérique et contribue de ce fait à réduire le coût de ces pathologies pour la société. À une échelle plus globale, il permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre dont plus de 25 % proviennent des transports.
Enfourcher son vélo pour faire des économies. En ces temps de précarité, il représente une alternative qui permet une mobilité au moindre coût tout en rompant l’isolement social qui touche de nombreuses personnes. Le saviez-vous ? Habiter à 10 km de son lieu de travail et s’y rendre en voiture peut coûter un mois de salaire par an. Faites le test sur la calculette « Eco-déplacements » de l’ADEME
Le vélo, l’ami du commerce local. Un achat dans un hypermarché périurbain coûte plus cher en énergie qu’un achat effectué en centre ville. En vélo, vous allez au plus près, chez les commerçants de proximité. Vous économiserez sur le transport et surtout … sur le temps !