De la ville adaptée à l’automobile à la ville pour tous. L’exemple parisien
La plupart des aménagements viaires du 20e siècle ont eu pour but essentiel l’adaptation de la ville à l’automobile, non seulement en périphérie où l’ espace disponible a permis la construction de grandes voiries, mais aussi dans le centre-ville et les faubourgs, là où la voirie a été dimensionnée à l’origine pour des déplacements à pied ou à cheval.
La ville adaptée à l’automobile n’est passante que pour les voitures, beaucoup moins pour les piétons, cyclistes et usagers des bus qui subissent de nombreux temps d’attente, ralentissements et détours. En outre, les usagers non motorisés sont confrontés aux dangers provoqués par une circulation intense et rapide dans des rues souvent à sens unique.
La photo ci-dessus (avenue du 91ème RI) date des années 70 où les cyclistes étaient plus présents. Elle est tirée du site feu routier.
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