RAPPORT DU CONSEIL D’ORIENTATION DES INFRASTRUCTURES 1er FÉVRIER 2018

Le Conseil d’orientation des infrastructures a examiné les projets d’investissement dans le secteur des transports pour les vingt prochaines années. [..]

Extraits

“Le temps n’est plus à l’incantation, mais à la mise en œuvre.

Priorité 2 : développer la performance des transports en ville et y lutter contre la congestion routière et la pollution ;
Objectif stratégique 1 : placer la France à la pointe de l’innovation, notamment pour assurer les transitions environnementales ;

Le scénario 1 est bâti pour ne pas nécessiter d’affecter des ressources supplémentaires significatives au secteur des transports.
Le scénario 2 est bâti pour permettre de satisfaire les priorités fixées par le président de la République et nécessite d’affecter au secteur des transports des moyens supplémentaires significatifs.
Le scénario 3 correspond à l’accélération des projets du scénario 2 pour mieux répondre aux attentes des territoires. Il suppose un budget d’environ 4 Md€/an ensuite.

Il a été admis que les parts respectives des contributions de l’état et des collectivités restaient similaires à celles aujourd’hui pratiquées, c’est-à-dire des cofinancements proches de la parité en moyenne pour la plupart des grands projets.

Des anticipations de calendrier sont envisageables sur tel ou tel projet si les collectivités ont les moyens d’apporter plus rapidement que l’état leurs financements.

Synthèse format PDF

Ce rapport prévoit de consacrer beaucoup plus aux mobilités actives qu’aux “nouvelles mobilités”

(Covoiturage, vélo et scooter en «free floating», gyropodes et trottinettes électriques, taxis partagés, navettes autonomes, véhicules électriques en auto-partage).

Ma Ville à Vélo 08 est impatiente de voir Ardenne-Métropole suivre ces préconisations : solliciter 2 à 7 fois plus d’aide et donc dépenser beaucoup plus pour les vélos et piétons que pour les véhicules électriques !

Ardenne-Métropole ne peut qu’aller dans ce sens, en tant que membre du

qui salue ce rapport :

“Le GART considère le développement des modes actifs comme essentiel dans la lutte contre la pollution et le report modal en faveur des mobilités propres. À ce titre, ils doivent être considérés comme des modes de déplacement à part entière, que ce soit dans les centres-villes ou dans les territoires moins denses, où ils peuvent constituer des solutions efficaces et durables.
Les conclusions du rapport préconisent un investissement financier particulièrement conséquent pour démocratiser leurs usages et initier ainsi un véritable effet de levier qui permettra d’améliorer significativement la qualité de vie de nos centres-villes.”