La pluie et le vélo

« Quand les cyclistes du quotidien incitent leur entourage à adopter le vélo pour
les trajets domicile-travail, les réticences sont nombreuses. Il est courant d’exagérer les difficultés pour parcourir quelques kilomètres à vélo. « 
Bien souvent, en haut de la liste des inconvénients cités, vient la pluie. »

Témoignage de Vincent : Mes collègues disent : “Le vélo c’est bien, mais comment tu fais quand il pleut ?” De fait, en cas d’intempéries le vélo n’est pas le moyen de transport le plus pratique, mais les collègues se servent de cet argument pour ne jamais utiliser de vélo pour aller au travail, aux activités culturelles et sportives, faire les courses …  Je leur réponds : “La voiture c’est bien quand il pleut, mais comment tu fais quand il fait beau ?” En fait ce qui est absurde c’est l’utilisation d’un cas peu courant pour justifier l’habitude, alors qu’on peut varier les modes de déplacement.

Grâce aux données « à 6 minutes » du réseau de mesure Radome que Météo-France conserve depuis 2005, il est possible de simuler des trajets matin et soir, et de compter le nombre de fois où un cycliste se fait mouiller en allant ou en rentrant de son travail. Ces statistiques sur 16 villes en France montrent que cela
n’est pas aussi fréquent qu’on pourrait le penser.

« En France, un cycliste se fait donc mouiller entre 10(Marignane) et 74 (Brest) fois par an durant ses trajets domicile-travail »

Cette étude montre qu’il est assez peu fréquent de se faire mouiller lors d’un
trajet à vélo, voire très rare. D’ailleurs, les pays où l’usage du vélo est le plus
développé sont loin d’être les plus secs et il ne pleut pas moins à Copenhague,
Berlin ou Amsterdam qu’à Paris, Toulouse ou Lyon.

Article et lien vers l’étude

Qu’en est il des autres réticences ?

Clic : article de Jean Marc Jancovici

Opinion des personnes obligées de recourir au vélo à la place de la voiture
enquête réalisée aux Pays-Bas