Le vélo dans le 6ème Rapport du GIEC

A l’échelle individuelle, remplacer la voiture par la marche et le vélo est la mesure qui a le plus grand potentiel pour réduire notre empreinte carbone.

Extraits :

Le report modal vers le vélo a de nombreux co-bénéfices

Il est clairement établi que la réduction de la demande et les reports modaux dans le secteur des transports sont faisables et efficaces

Les habitants sont prêts à faire du vélo sur de plus grandes distances pourvu que des pistes cyclables sûres existent.
Ils sont prêt à allonger encore davantage leurs trajets si le trajet est agréable et végétalisé

Obstacles au développement du vélo
• Les individus peuvent rapidement devenir dépendants de la voiture, ce qui rend difficile un report vers des modes de
transport soutenables et bas carbone.
• Les choix de développements passé et le poids des habitudes peuvent avoir verrouillé la demande en modes de transports très émetteurs de CO 2 , notamment lorsque
les logements sont mal desservis par des transports en commun, des pistes cyclables et des cheminements piétons.
• La communication et le lobbying de l’industrie automobile tendent à préserver le statu quo et empêche l’avènement d’innovations plus soutenables.
• La prédominance de l’automobile et des infrastructures qui lui sont dédiées s’autoalimente en créant encore davantage de territoires fragmentés et centrés sur la voiture.
• L’habitat dispersé, de faible densité, éloigné des centres d’emploi crée des obstacles au développement de mobilités alternatives.

Conditions propices au développement du vélo
• La législation, les investissements massifs dans des infrastructures pour les modes de transport bas-carbone aux niveaux régionaux et nationaux
• Des plans de déplacement locaux comprenant des engagements précis assortis de délais de la part des institutions locales
• Motiver les comportements soutenables, tels que des campagnes pour encourager le « vélotaf »